Episode n°8 : Webinaire intégral, Bien Travailler, Bien Vivre et Bien Réussir le Télétravail (en confinement)
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Le billet de blog ci-dessous est un complément d’information au podcast.
Si l’un vous plaît, nous vous invitons à aller plus loin avec l’autre !
Bonne écoute, bonne lecture !
Pour y voir plus clair !
Ecouter un webinaire n’est pas toujours évident si vous n’avez pas accès aux éléments visuels.
Du coup, pour faciliter l’écoute, voici les captures présentées aux participants au webinaire, en particulier celles concernant les études scientifiques sur la concentration, la discipline et la volonté, de l’Université de Stanford, du London University College et de l’Université de Negev.
Résultats et concentration
Une étude du Dr. Clifford Nass, de l’Université de Stanford, publiée en 2009 sur l‘impact des interruptions et des polluants dans une journée de travail.
Oui, vous avez bien vu/entedu (si vous avez écouté le podcast 😉 : un tiers de la journée est perdu en divers décrochages puis dans le temps nécessaire à retrouver la concentration et reprendre le travail en cours. En moyenne, (oui, oui, c’est vrai !) nous sommes interrompus toutes les 11 minutes !
Réseaux sociaux, email, notifications en push, appels… La liste de nos polluants et longue et elle mine notre efficience !
Si cette étude avait été menée en période de confinement dans des familles avec des enfants en bas-âge ou avec des ados en cage, je vous laisse imaginer les résultats ! 11 minutes ça doit paraître une éternité dans ces cas là !
Voyez ensuite, l’effet de ces situations sur A et B, il faut dire que A ne donne pas très envie, vous ne trouvez pas ?
Pourtant, c’est notre quotidien à tous…
Alors en confinement, pour réduire la pression du travail que vous n’arrivez pas à faire, commencez par faire la chasse aux polluants, aux interruptions et aux distractions !
Résultats et discipline
Une étude de l’University College of London, publiée en 2009 sur l‘impact de la régularité dans l’instauration d’habitudes porteuses de résultats. L’étude est complétée avec les conclusions d’une étude des Dr. Megan Oaten et Ken Cheng sur l’auto contrôle et, dans ce cas précis sur l’effet des habitudes sur la vie des personnes concernées.
La discipline n’est pas quelque que l’on a ou on ne l’a pas ! Voici une croyance limitante qui saute en mille morceaux ! C’est ce que nous prouve cette étude.
La discipline n’est nécessaire que le temps d’intégrer une nouvelle habitude dans son quotidien, après un programme en tâche de fond rend cette habitude accessible sans avoir à y penser. N’est-ce pas génial ? Fini de penser que vous n’arrivez pas à vos objectifs parce que vous manquez de volonté ! Vous manquez juste de régularité le temps d’intégrer ces changements dans votre routine. En ce sens, on dit souvent qu’il faut 21 jours pour intégrer une habitude mais aucune étude scientifique ne corrobore cette croyance populaire. La seule étude en ce sens est celle que nous vous présentons ici et elle conclut qu’il faut, en moyenne, 66 jours pour instaurer une habitude. Les plus rapides de l’étude, l’on fait en 18 jours, les plus lents en 254 jours. Du coup, pas besoin de vous flageller si vous ne pensez pas être discipliné dans la durée. Dites-vous qu’il est juste important de l’être le temps nécessaire de transformer le changement en habitude. Après, la nouvelle habitude fonctionnera en « pilote auto » et vous n’aurez plus à déployer autant d’efforts. Le plus important n’est pas de vous dire discipliné ou pas mais de connaitre le temps qu’il vous faut pour instaurer une habitude. 25 jours ? Un mois ? Six semaines ? Une fois que vous connaissez votre cadence, vous savez où est le ligne d’arrivée. Il est beaucoup plus facile de tenir sa discipline dans le temps quand on sait qu’elle a un compte à rebours qui lui est rattachée ! Comme ça, chaque jour on voit que l’on s’approche du but ! Merci l’University College of London !
Volonté et prise de décision
Deux autres études de l’Université de Stanford, dont l’une avec le concours de l’Université de Negev, sur la prise de décision et la volonté, l’ensemble est complété d’autres données publiées dans le Journal of Personality and Social Psychology dont il n’est pas fait mention dans le webinaire.
Prendre des décisions exige un grand effort de volonté nous dit cette étude. Plus vous prenez de décisions, plus vous consommez de la volonté. Or, l’article du Journal of Personality and Social Psychology, qui n’est pas mentionné durant le webinaire, faute de temps, explique que le recours à la volonté consomme beaucoup de glucose. En ce sens, ils comparent cette dernière à un « muscle » gourmand, ce qui explique qu’à force de tirer sur la corde de la prise de décisions, nos « stocks » de glucose s’épuisent. Arrivés à un certain stade, nous manquons de « jus » pour continuer à prendre des décisions appropriées. C’est alors que prend le dessus le « choix par défaut » de l’étude des Universités de Stanford et Negev. C’est un programme par défaut, inscrit dans notre subconscient, qui tranche à notre place. La question mérite alors d’être posée : quel est ce programme en question et quelles sont ses orientations par défaut ? A ça, il et intéressant de rajouter que 95% de nos journées et piloté par notre subconscient. Oui, encore un point étonnant ! Vous n’avez le contrôle de votre vie que pendant 5% du temps ! Le reste ? Des choix en « pilote auto » ou « par défaut ». Le nerf de la guerre devient ainsi : comment puis-je programmer mon subconscient ? La réponse dans le webinaire ci-dessous et dans les futures épisodes de votre chaine de podcast, Un Accent sur le Nouveau Leadership ! Mais je vais vous vendre la mèche : la répétition ou l’hypnose. Et de quoi parle l’étude antérieure de l’University College of London ? De répétition et du temps nécessaire pour « programmer » notre subconscient pour qu’une tâche devienne routinière ou une habitude. Bref, pour qu’elle devienne un « choix par défaut ». Ainsi, vous prenez le contrôle sur votre propre vie ! C’est pas beau ça. tout retombe sur ses pattes !
Pour finir, un autre étude complémentaire, menée aussi par l’Université de Stanford, prouve que les personnes qui ont le plus de volonté « disponible » au moment de prendre des décisions importantes enregistrent des niveaux de succès nettement plus importants (Etude du Dr. Walter Mischel).
Pour finir, voici un table récapitulatif des principaux « consommateurs » de volonté au cours d’une journée. Inutile de souligner qu’en période de confinement, nous sommes tous submergés par ces consommateurs avides, alors soyez vigilents ! Prenez toutes les décisions importantes le matin, quand vous avez encore du jus ! Sinon, gare à l’effet « choix par défaut ». La suite des explications dans votre podcast ci-dessus !
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